• Note méthodologique concernant la cartographie des voyages.

    Les cartes sont établies à partir de la méthode des quartiles qui permet de séparer la distribution des voyages sur l?ensemble du territoire en quatre classes. Celles-ci sont définies par un intervalle identique pour chacune d?elles entre la valeur la plus basse et la valeur la plus élevée de ce même groupe. Cette méthode permet de dégager les zones de visite privilégiées par un président ou, au contraire, évitées. Autrement dit, elle met en lumière la géographie des voyages de chaque président, quel que soit le niveau brut du nombre de voyages réalisés par chacun d?eux : elle offre ainsi un regard comparatif sur différentes manières de s?approprier le territoire.
    Chaque classe ne comprend pas le même nombre de départements (on aurait pu utiliser des quartiles de même nombre d?objets, divisant le nombre total de départements en quatre groupes égaux : des 25% les moins visités aux 25% les plus visités, comme sur la carte centrale page suivante). Certaines classes peuvent ainsi être vides (elles n?apparaissent pas), lorsque la couverture territoriale est particulièrement hétérogène. La première classe (en blanc) représentent le plus souvent les départements non visités, sauf pour la carte générale ci-dessous et pour les présidences postérieures à 1974, ce qui témoigne de l?augmentation globale du nombre de voyages par mandat et de l?éclatement de leur distribution départementale à partir de cette date.
    Si un président a tendance à privilégier fortement quelques départements particuliers, la carte représentant sa géographie de voyage sera très contrastée (cas de F. Mitterrand), à l?instar de la carte électorale d?un candidat qui serait très fortement implanté dans un fief particulier. A l?inverse, si un président ne privilégie pas un territoire spécifique mais se donne pour objectif une couverture équilibrée du territoire (cas de Ch. de Gaulle), la carte sera faiblement contrastée (comme elle le serait pour un candidat ayant une implantation électorale homogène sur la circonscription).
    Le choix de cette méthode des quartiles de même écart de valeurs vise donc à compenser les faiblesses de l?échelle départementale adoptée. Elle permet de comparer, de façon certes encore grossière, des manières diverses de « couvrir » le territoire en faisant abstraction du niveau exact du nombre de voyages réalisés par président.


  • Distribution départementale des voyages présidentiels de 1888 à 1998.



    Note de lecture
    L?intervalle entre les bornes de chacune des 4 classes est toujours identique (7,8). La première (en blanc) regroupe les 44 départements qui ont été l?objet d?au plus sept déplacements présidentiels depuis 1888. La dernière (en noir) rassemble les 4 départements qui ont pu admirer le chef de l?État à au moins 24 reprises depuis cette date (au plus 31 fois pour le Nord). Les légendes seront toujours de cette forme pour les cartes qui suivent. Sauf indication spécifique, c?est donc toujours la méthode des quartiles de même écart de valeurs qui est utilisée.




    1. Distribution départementale n°1 (1888-1998. Quartiles de même intervalle de valeurs)
    Cette carte est identique à la précédente



    2. Distribution départementale n°2 (1888-1998. Quartiles de même nombre d?objets)
    Cette fois, les classes ne sont pas définies par l?écart entre leurs bornes, mais par le fait qu?elles comptent le même nombre d?objets : de 22 à 27 départements pour chacune des 4 classes (ainsi, la moitié intermédiaire des départements a vu le président de 6 à 11reprises).



    3. Distribution départementale n°1 « rectifiée » (1888-1998. Quartiles de même intervalle de valeurs).
    Carte identique à la première, dont nous avons simplement retiré les retours « chez soi » des présidents.











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