Autour du principe de mise en série de photographies des voyages officiels en province

Un premier exemple, banal, du principe de mise en série : le président et les enfants

Sous ce lien, une série de photographies montrant le chef de l'Etat au contact des enfants lors de ses voyages : présentation, compliments, rondes, ou le lieu commun de la visite officielle comme étape banale dans un parcours de socialisation.

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Une image inlassablement répétée : le président Fallières en son landau

La mise en série des photographies souvenirs de Fallières dans son landau officiel offre un exemple, caricatural, du principe de linéarité des récits de voyage, avec répétition des mêmes descriptions, par l'écrit ou l'image, à chaque voyage et même à chaque halte d'un même voyage.

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Du passage en revue des foules à la mise en scène de la proximité : l'évolution de la distance aux spectateurs

Sous ce lien, vous trouverez une analyse iconographique des changements du rapport physique des présidents à la foule. En résumé, on assiste, au long du XXe siècle, à la mise en place d'un contact physique de plus en plus poussé entre le chef de l'Etat et les spectateurs. Jusqu'à la Présidence Coty, le chef de l'Etat passe en revue, à distance, les foules les plus nombreuses possibles. C'est de Gaulle, succédant en cela à pétain, qui, le premier, commence à plonger au coeur des foules pour mettre en place un véritable bain de foule. Ses successeurs pousseront plus loin encore ces formes de mise en scène de la proximité.

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Occupation des places publiques et diminution du nombre de spectateurs des visites

Sous cette rubrique, une série de photographies montrant en particulier la place Stanislas à Nancy, les modalités évolutives de son occupation (par un spectacle, par le public lui-même, etc.), enfin la diminution nette du nombre de spectateurs présents sur le long XXe siècle.

Les décors et fêtes des visites : sur la perpétuation des formes des voyages

Sous ce lien, une première approche de la spectacularisation des visites, avec une attention particulière portée à la systématisation d'un appareil de fêtes déjà bien routinisé en raison de ses usages répétés au long du XIXe siècle

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